Petite introduction : texte d'un critique, Jacques SEILLER dont les écrits à propos des rhapsodies hongroises me paraissent justes:
"Rhapsodie Hongroise, promesse de feu d'artifice pianistique, ivresse de sentir le piano prendre sa course dans des rafales d'octaves fermement scandées, dans des tintinnabulements de clochettes, dans d'étincelantes lévitations qui abolissent la matière. [...] Ses rythmes, elle nous les incruste dans la chair, ils viennent décupler nos habituels réflexes. [...]
D'où vient cette puissance magnétique [...] ?
"Il est impossible d'imaginer une assimilation plus complète avec la Nature que celle du Bohémien. Aussi sa raison succombe-t-elle sous cette constante variété d'aspects et de sensations. Son coeur y apprend l'ennui et le dégoût de toutes les émotions calmes et de demi-teintes, pour ainsi dire, en même temps que le goût forcené, la prédilection exclusive pour les émotions excessives, pour les états d'âme qui mettent en jeu toutes ses facultés sentantes, ne laissent en repos aucune partie de son être, et le maintiennent dans une fièvre d'esprit. L'extrême devient son élément habituel." (propos de Liszt dans son livre Des Bohémiens et de leur musique en Hongrie
Je posterai demain ma critique (positive bien sûr) de ton interprétation Alex...